Dialogue des civilisations ou miroir aux alouettes ?

Publié le par Ofek

Par Johann Soulas- Resiliencetv.fr
 
Lettre ouverte à : Monsieur Jacques CHIRAC, Monsieur Nicolas SARKOZY, Madame Ségolène ROYAL, Messieurs Dominique de VILLEPIN, Jean-Pierre CHEVENEMENT, François BAYROU, Laurent FABIUS, Dominique STRAUSS-KAHN.
Je suis citoyen français. Anonyme. Si ce citoyen a participé, sa vie professionnelle durant, à contribuer dans la modeste mesure de sa personne, à l’enrichissement de son pays, s’il continue à alimenter sa richesse éthique, s’il est contribuable selon les normes, donc aussi redevable de son opinion à propos de la politique qui y est menée et des batailles présidentielles qui s’annoncent, alors j’estime qu’il a devoir de faire valoir ouvertement ses imprécations. Et d’élever la voix.
 
Lorsque l’homme ou la femme politique convoite de diriger ou dirige son pays, il peut avoir droit à l’erreur. Mais il n’a pas droit à l’égarement, lorsque, par intention délibérée ou par manque de vision, il tait la vérité. Dans ce cas, il s’agit d’un déni coupable de lèse honnêteté. Et lorsque la vérité engage la Nation dans les fondements de sa civilisation, il s’agit de trahison. Vis-à-vis de la Vision et de sa Mémoire engagée dans ce qui formera l’Histoire, vis-à-vis de l’électorat qui fait confiance. La femme ou l’homme politique a le devoir impératif de ne pas être ignorant de ce qui a conditionné tous les avatars de notre Histoire rendant nos civilisations mortelles (au sens où Paul Valéry l’entendait, c’est-à-dire à sa juste dimension dans le temps).
 
Ces avatars forment l’Inconscient collectif, fait, pour l’essentiel, des innombrables conflits intérieurs (psychologiques) propres à l’espèce humaine qui sont autant de pulsions de mort, accumulées, inscrites dans les neurones et les cellules de chaque créature humaine au cours des millénaires, transmises et amplifiées automatiquement sur le plan collectif d’une génération à la suivante. Chacun de nous doit alors impérativement comprendre que, au-delà de l’alibi politique ou social, cette accumulation finit par « exploser » dans le cerveau d’un dictateur à la solde de sa propre folie. Celle-ci, quelle qu’en soit l’intensité, s’appelle HAINE DE SOI.
 
L’Europe en a fait l’horrible expérience il y a 67 ans. Six ans auparavant, « Mein Kampf » en annonçait « la couleur ». Seule, la voix du colonel de Gaulle se fit entendre, non sans fracas, à destination de la bien-pensance capitularde (déjà !) de cette époque dans « Au fil de l’épée ». Sans effet. Et la fascination de l’horreur commença ses dévastatrices tribulations. Le succès littéraire actuel du roman de Jonathan Littell « Les Bienveillantes » sur ce thème de la fascination démontre que RIEN de la tragédie humaine du milieu du siècle dernier n’a été compris. Ni par les peuples des Nations concernées, ni par les politiques. « Ceux qui ne connaissent pas leur histoire s’exposent à ce qu’elle recommence ». C’est d’Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix.
 
Et voici, Messieurs et Madame les politiciens, que… la « même histoire » recommence. L’Inconscient collectif, héritier de la Haine de soi, n’ayant rien compris à « son histoire », donc à sa propre barbarie, reflet de l’homme lorsqu’il ignore QUI il est, qu’il n’a jamais appris le sens de sa venue dans ce monde, voici que l’Histoire incomprise doit recommencer, car il s’agit d’une des lois ontologiques les plus décisives de l’univers. Ce qui n’a pas donné les solutions suite à l’expérience, doit recommencer l’expérience.
 
Cette fois-ci, cependant, l’expérience risque d’être plus cruelle, plus éprouvante car elle n’engagera pas seulement des militaires, comme dans les guerres du passé ; elle nous jettera dans la fournaise de ce qui font les fondements de la vie et que la culture du farniente et du « divertissement inculte », du mépris du travail qui honore la vie humaine, avait fini par nous faire oublier. Notre civilisation, héritière de la lumière grecque par ses riches philosophies, héritière de l’éthique judaïque cristallisée dans le Sixième Commandement du Décalogue (« Tu ne commettras pas de meurtre »), héritière de la Foi dans l’homme annoncée par le christianisme, a commencé par brader son inestimable richesse.
 
Dans la lente agrégation au cours des siècles, notre Occident a érigé la RAISON en FOI et la Foi en Raison. C’est ainsi que l’Ethique, amplifiée par les lumières de l’Encyclopédie et l’esthétique de la Renaissance est devenue le socle de la Mutation humaine nécessaire… et, simultanément par les « refus » d’y obtempérer (l’Inconscient collectif, par définition, ne pouvant pas intégrer l’essence des leçons de l’Histoire), la mutation évoquée mais refusée accélère la décadence, la fin de la Foi et l’oubli de la Raison.
 
La décadence se traduit par l’atomisation de la société libérale attaquée par tous les apôtres de l’égalitarisme forcené, ignorants des grandes lois de la vie (par exemple du Deuxième principe de la thermodynamique qui n’a cessé de vérifier que seul une différence de potentiel déclenche le dynamique de l’énergie ; traduit dans l’homme : seul une différence de vision dans l’Ordre des choses, dans la volonté de réussir une entreprise, quelle qu’elle soit, dans la détermination de mettre à l’épreuve ses talents pour promouvoir l’inconnu, déclenche la compétition nécessaire pour cimenter la cohésion sociale, pour assurer l’indépendance et l’assurance du progrès… toute aide tierce (l’Etat par exemple), en organisant l’avortement.
 
La société libérale qui a été nôtre - à son sens du respect de ses libertés, celle de s’exprimer sans la moindre entrave (au sens voltairien), celle d’agir pour ce qui est porteur de vie et promotion d’éthique (justesse, droiture, refus de l’ignorance, négation du relativisme ambiant, exigence de l’honnêteté, y compris dans ses erreurs inévitables et nécessaires sans se battre la coulpe, sans culpabilisation imbécile) - est devenue exsangue, a perdu la moindre notion du « numen », le numineux de ses expériences propres, le sens du sacré vrai (indépendant du sens religieux exotère).
 
Les Droits de l’homme sont mis à toutes les sauces non assaisonnées des devoirs inhérents à la vie, celui qui a pouvoir de décision peut les manipuler à sa manière sans que nul ne s’en émeuve.
 
C’est à cela qu nous assistons, madame et messieurs les politiciens. Et pendant que cette haine de soi accomplit ses ravages, le prosélytisme de l’islam, sans fanfare (ou encore si peu) a commencé à grignoter le héraut des Lumières : à défaut de la RELIGION (au sens de relier) non confessionnelle (qui ne s’imposera que lors de la Mutation de l’homme en Homme), la « religion civile » de la laïcité.
 
Devant l’urgence que la « Troisième guerre mondiale » (11 septembre 2001) a déclenchée contre l’Occident et qui nous intime l’ordre de SAUVER le Démocratie, la mobilisation contre la dictature religieuse islamique-islamiste a été immobilisée par vos soins en… capitulation.
 
Preuve que l’ « esprit munichois » n’a jamais été compris et que l’Histoire recommence…
 
Par exemple, Robert Redeker, menacé de mort dans son propre pays qui est « sa » République et qui est contraint de se cacher comme Salman Rushdie, il y a peu, en « détention » parce que la dictature médiévale de l’islam a proclamé dans la République de la Raison et de la Liberté l’interdit de la vérité, de la liberté et du Rationnel.
 
Parce que l’islam est une excroissance prédatrice parce qu’il est devenu « non civilisation » et a, violeur impénitent et violent, avec le consentement démissionnaire de l’Etat français, décidé de soumettre notre pays en coupe réglée - l’un des auteurs de la menace de mort envers le philosophe toulousain, arrêté, a été remis en liberté (soi-disant surveillée), l’agresseur en liberté mais l’agressé en « prison » - nous qui avons gardé notre lucidité, nous vous disons notre honte, notre révolte et notre « mise en Résistance ».
 
A part cela : « Vive la République ! ». Qu’elle soit épuisée ou mourante ou déshonorée importe peu.
 
La société française, anesthésiée par vos discours « sexe des anges », a inventé le « dialogue des civilisations ».
 
Toujours le verbe haut, le style flamboyant… mais le profil bas. Quand en aurez-vous terminé avec vos succédanés de dignité, avec l’inanité de mots vidés de leur sens, avec des sujets de discours secondaires, avec vos « parties de poker », attablés tranquillement dans la maison France qui a pris feu de toutes parts ?!. « La maison brûle ! ».
 
Qui d’entre vous a prononcé ces mots justes mais… n’a toujours pas voulu reconnaître l’incendiaire en première ligne ?
 
Quand finirez-vous de « jouer à l’autruche au cou de plus en plus long », enveloppant le peuple français somnolent, coupé, pour une part encore importante, aux réalités difficiles à regarder en face mais qui peuvent, bientôt, d’un instant à l’autre, statuer de la vie ou de notre mort, quand cesserez-vous de l’étouffer sous le linceul de vos paroles creuses et hypocrites ?
 
CASSER LE MIROIR AUX ALOUETTES devient une priorité nationale !!
 
Dialogue de civilisations ?? Pour qui nous prenez-vous ?
 
Dialogue « de quoi » ? D’assauts de déclarations hypocrites pour « ne pas fâcher » mais qui ne peuvent tromper que des rêves pervertis ?
 
Dialogue de sourds que l’on camoufle par force d’assauts d’amabilités pendant que le chef de l’Etat iranien prépare tranquillement sa bombe atomique et arme ses missiles en vue d’éradiquer le « chancre sioniste ».
 
Et tout cela sans qu’une vague d’indignation collective ne déferle sur les émules des nazislamistes ?
 
Pendant que des dizaines (bientôt centaines) de milliers d’« étudiants du Coran » dans des centres spécialisés du Pakistan et d’ailleurs apprennent par cœur leur catéchisme-kamikaze ?
 
Pendant que Omar Nasiri, auteur de « Au cœur du djihad »(Flammarion) clame pathétiquement « L’Occident n’a toujours rien compris au djihad » ?
 
Ce n’est pas Le Pen, ce n’est pas De Villiers qui vocifèrent ! Les réseaux dormants en Europe sont partout : « ils n’ont pas besoin de prendre des ordres : ils sont inscrits dans le Coran » affirme cet ancien activiste d’Al Qaeda.
 
Puis :
 
[…] il est déjà trop tard. On a laissé le ver grandir. L’Occident a fermé les yeux. Aujourd’hui, les vrais camps d’entraînement, c’est sur Internet !
 
[…] le camp d’entraînement est dans la chambre à coucher des djihadistes d’aujourd’hui.
 
Dialogue ? Ecoutez, « vous, les politiques ! » :
 
Il y a la civilisation et il y a la barbarie. Et entre les deux, il n’y a rien, il n’y a point de dialogue possible, il n’y a point de diplomatie possible sinon les pourparlers (« sans-parlers ») rampants dans lesquels l’Europe excelle. Ce n’est pas la Droite (je n’évoque pas la «Droite gauchie » à la UMP) qui l’affirme. Celui qui proclame avec véhémence presque douloureuse ces mots est un expert hautement civilisé : Elie Barnavie, Professeur d’histoire de l’Occident moderne à l’Université de Tel-Aviv, ex-ambassadeur d’Israël en France de 2000 à 2002. Il y a incompatibilité absolue entre l’Occident et l’islam. L’un s’est lentement agrégé autour de la Trinité (que je nomme «sacrée » car elle est déterminante pour permettre la Mutation évoquée ci-haut) : Raison - Ethique - Foi. Et l’islam, après un début florissant et riches en promesses il y a plus de dix siècles, trahissant ses racines communes avec la judéité dont il est issu, après avoir touché également à la Raison, a inventé le « dieu-meurtrier » du Coran, en éradiquant le Rationnel, base incontournable de toute « formation humaine en homme », en érigeant le meurtre en morale activiste pour la gloire d’ «Allah ».
 
Mais cette violation scandaleuse du véritable Droit de l’Homme, Droit absolu à la Vie, car la vie est d’abord un devoir à assumer, ne passera pas. Que le musulman « sage » renoue avec ses racines de la Raison en coupant ses silences complices avec la barbarie pour trouver refuge chez nous. Il sera le meilleur garant, ainsi, que l’Islam n’est pas l’«islamislamisme » trop ambivalent pour être honnête.
 
En attendant, Messieurs et Madame les Prétendants présidentiels au respect de la République, apprenez ceci :
 
« Il vous faudra réapprendre à faire la guerre. Il vous faudra vous armer de patience et de conviction, et tracer bravement la ligne de défense en-deçà de laquelle vous ne pourrez ni ne voudrez reculer […] il y va de la sauvegarde de vos valeurs, de vos libertés, de votre mode de vie. Bref, de l’avenir de vos enfants. Adieu ».
 
(Elie Barnavie, « Les religions meurtrières », Flammarion).
 
Il vous faudra apprendre à dire la vérité pour être digne de la confiance des Français.
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