Ce que médias et politiques ne veulent pas entendre

Publié le par Ofek

Lettre ouverte à Mohamed Sifaoui
Par Driss C. Jayda- Resiliencetv.fr
 
Je suis chroniqueur, auteur, et j'écris depuis des années sur la question de l'islamisme, des articles, chroniques... Hier encore, je donnais un séminaire à l'université, à Casablanca, où j'ai pu parler à des étudiants de choses qui touchent à la philosophie, l'Occident, l'Islam, la peur, la question de l'Autre, et bien sûr, à la question du terrorisme, comme d'autres, des amis, qui tentent de créer des passerelles, aussi fragiles soient-elles, entre le Monde Arabo-Musulman et ce qu'on appelle l'Occident.
Depuis des années, j'écris afin de condamner l'islamisme.
 
Monsieur Sifaoui, lorsqu'un intellectuel - je prends le cas du Maroc, tente de dénoncer l'islamisme dans les grands médias français, ce que j'ai tenté de faire, ces écrits ne sont jamais publiés, pour des raisons que je ne veux même pas connaître !
Chapelles ? Désir d'expertise ? Parts de marché non négociable sur la question de l'islamisme ? Allez donc savoir !
 
Ici, à Casa, pour m'en être pris à Tarek Ramadan, le pressant d'encourager les jeunes musulmanes de France à préférer l'école au voile, au nom de cette phrase du Coran qui veut que « L'encre de l'érudit a plus de valeur que le sang du martyr », ce ne sont pas dix, mais cents lettres d'insultes, de menaces, que j'ai reçues, pour avoir trahi, ce qui n'est même plus l'islam, mais « La Cause », et le champion à l'âme immaculée : Frère Tarek !
 
Quand, encore une fois, j'adjurai que l'on n'invite pas ce salaud de Dieudonné, on me traita d'enrôlé par les sionistes, me demandant combien j'avais été payé pour écrire que « le spectacle » de Dieudo avait des relent de Nuit de Cristal, et du Céline de Bagatelles pour un massacre.
 
Lorsque, - j'insiste peut-être lourdement ! -, il y a quelques mois déjà, j'envoie un « Appel à ne pas mettre les formes avec les lapidateurs », au Monde, à Marianne, en réponse au même Ramadan, on me répond que le journal a des problèmes de pagination, que mon texte, certes formidable !, est peut-être un peu long ? Trop long, une réponse à un homme qui, lors d'un entretien avec un honorable quotidien Suisse, dit, littéralement que qu'il faut se rendre « audible » ? Que nous devons, sur la question du meurtre, modérer nos propos ?
 
Ici, tous les jours, je croise des hommes, habillés comme à Kaboul, qui pratiquent des arts martiaux, se gavent de récits épiques d'égorgement, ici, à Casa, en un lieu que l'on nomme Derb Ghallef, lieu où l'on peut acheter son spectacle de Gad piraté ou ses Nike Air, des DVD circulent, qui exhortent les foules à détester Juifs, Chrétien, Occidentaux, Homosexuels, Femmes non-voilées, Intellectuels par trop occidentalisés.
 
Ici, dans ce grand marché de la contrebande, des hommes à l'allure de Mollah Omar n'ont plus peur d'arborer des couteaux pour le jour du Grand Egorgement. J'ai même, pour l'anecdote, assisté à une séance sur l'art d'enfoncer son couteau sans risquer que l'adversaire ne puisse s'en emparer !
Que dire de ces femmes, portant fièrement le « voile intégral » des Iraniennes, et qui, de l'intérieur de leur 4X4, vous toisent comme si vous étiez de la race des insectes !
 
Alors ?
 
D'ici, donc, je vois et entends, hormis deux ou trois spécialistes, des crétins Algériens, Marocains, et autres, oui des crétins à moustaches, formés à l'Islam des boucheries Hallal et devenus par un long travail qui relève davantage de l'art de découper du jarret, que de la chaire universitaire, des voix, qui parlent, à la télévision française pour les Musulmans ! Je veux encore croire que les médias de France et de Navarre n'opèrent pas une sélection avec pour critère la médiocrité et le ridicule...
 
Puisque vous, Monsieur Sifaoui, êtes un homme entendu, demandez donc à vos amis qui vous respectent pour ce travail, - dangereux et essentiel, que vous avez entrepris de faire, de donner la parole aux intellectuels de mon pays, et des autres, bien sûr.
 
On serait surpris, en France, d'entendre et de lire ce que ces intelligences-là peuvent exprimer de refus de la Barbarie, et de volonté chevillée au corps, d'en découdre, pour en finir, avec ces salauds d'islamistes.
Je suis prêt à venir en France, pour aider Redeker à sortir de chez lui, comme devraient le faire tous les intellectuels de France, au lieu de signifier à des délinquants que la terreur a définitivement vaincu !
 
Voilà, cher Monsieur Sifaoui, ce que je voulais vous dire, j'espère que ma parole ne restera pas sans écho, encore une fois.
 
Transmis par Jane B.
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