Ce qui n’a pas été obtenu par la retenue, le sera par la capitulation

Publié le par Ofek

Goury Grosman Traduit pour Arouts Shéva par Aline Sultan.
 
Le salut de membres de la police palestinienne
 
Le public déconcerté et consterné après la « victoire partielle » dans la deuxième guerre du Liban, et la retenue obstinée qui n’a pas interrompu les tirs de kassams, continue d’entendre les porte parole du camp de la paix fredonner le refrain disant « qu’il n’existe pas de solution militaire au conflit qui nous oppose aux Palestiniens et que le remède magique est dans des pourparlers autour d’une table et non sur le champ de bataille ».
 
Ils n’ont apparemment pas révisé leurs cours d’histoire et n’ont sans doute jamais entendu parler des résultats de la deuxième Guerre mondiale qui fut conclue militairement : l’Allemagne et le Japon furent battus par la guerre, furent privés de leurs armes et ces états violents, qui aspiraient à dominer le monde, n’aspirent plus qu’à vivre en paix et préfèrent désormais fabriquer des voitures, des télévisions et des ordinateurs, plutôt que des chars et des avions de combat.
 
Ceux qui courent après la paix à tout prix, nous lavent le cerveau en nous ressassant que nous ne réussirons pas à vaincre les Palestiniens parce que  « ce qui n’a pas été obtenu par la force, ne le sera pas avec encore plus de force ».
Et, bien que cette solution illusoire ait coûté la vie de centaines d’innocents, ils continuent de répéter qu’il faut développer la politique défaitiste de retenue.
 
C’est en effet cette politique de mollesse que le gouvernement d’Israël a adoptée, encouragé par nos commentateurs et, bien que les Palestiniens considèrent que cette attitude est une preuve de faiblesse, le Premier ministre ne tire pas de leçons et emboîte leur pas dans le défilé insensé qui a débuté à Oslo, quand nos sages étaient arrivés à la conclusion géniale suivante : « ce qui n’a pas été obtenu en ramenant les assassins de leur exil à Tunis, le sera par la destruction des villages Juifs du Goush Katif ».
 
Et ce qui n’a pas été obtenu par l’abandon criminel de l’axe de Philadelphie, qui est devenu une autoroute servant à acheminer des armes par l’Egypte, le sera en offrant des milliers de fusils égyptiens aux terroristes de la bande de Gaza, avec la permission du gouvernement d’Israël.
 
Ce qui n’a pas été obtenu par la libération de Guilad Shalit, le sera par celle de dizaines de terroristes à l’approche de la fête musulmane d’Id El Kabîr.
 
Ce qui n’a pas été obtenu en bloquant de l’argent destiné aux Palestiniens, le sera en versant 100 millions de dollars, qui finiront par tomber dans les mains du Hamas.
 
Ce qui n’a pas été obtenu en embrassant et en enlaçant le « roseau brisé » Abou Mazen, le sera en faisant passer 1 000 combattants de la brigade d’El Baader, avec l’autorisation d’Israël, de Jordanie à Gaza.
 
Ce qui n’a pas été obtenu en essayant de convaincre Bachar Asad de cesser de soutenir le Hamas et le Hezbollah et de couper les ponts avec Ahmadinejad, le sera par l’anéantissement de l’entreprise pionnière israélienne du Golan et en se retirant jusqu’au lac de Tibériade.
Les palestiniens de demain
Tel est le théâtre de l’absurde dans lequel nous vivons et il ne nous reste qu’à crier : « On en a marre de vous, bande de défaitistes ! ».
 
Goury Grosman est publiciste.
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