Un peuple étrange…

Publié le par Ofek

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Les images des habitants de Sderot en pleurs et obligés de quitter leur demeure, a rappelé des souvenirs douloureux et encore assez frais à Rivka Goldschmidt, ex-résidente de Ganei Tal, dans le Goush Katif.
 
Cette jeune femme écorchée vive a envie de crier dans toutes les directions :
 
« Nous vous l’avions dit !! » Nous vous l’avions dit que… « chasser des Juifs ne résoudra rien », nous vous avions dit « que donner des territoires aux Arabes ne fera qu’augmenter leur appétit », « que cette toute cette conception erronée est une impasse ». Déjà, à l’époque des accords d’Oslo, nous vous avions dit « qu’ils amèneraient plus de sang que de paix », nous vous avions dit « ne leur donnez pas des fusils », nous vous avions dit « le terrorisme viendra jusque dans nos villes », nous vous avions dit « que le pays est en train de saper toutes les bases de l’entreprise sioniste ».
 
Et sur tous les points, nous avons eu raison.
 
Mais Rivka se pose la question :
 
« pour qui parlons nous ? Qui entend nos avertissements ? » Ceux qui à l’époque d’Oslo voyaient les événements venir et avertissaient les « décideurs », ont été traînés dans la boue, vilipendés, mis au ban de la société, accusés d’être des « ennemis de la paix ».
Idem pour la Hitnatkout.
Et voilà maintenant que les habitants de Sderot sont les nouvelles « victimes de la paix », ce fameux concept criminel - unique au monde - inventé par les "Prix Nobel" Rabin et Pérès, après Oslo.
 
Et Rivka de lancer un appel à tous ceux qui président aux destinées de l’Etat :
 
« Il faut reprendre en main les rênes du Sionisme. Seule une position de force, de bravoure et de Vérité nous fera respecter pas nos ennemis, et nous amènera la Paix ».
 
Et pour montrer que cet état d’esprit n’est seulement pas celui d’une « juive des territoires », ou d’une « extrémiste de droite », Rivka conclut avec des éloquentes citations de deux pères du Sionisme (socialiste), dont tant d’hommes politiques de gauche se réclament aujourd’hui mais sans leur arriver à la cheville (ouvrière) :
 
« Il n’est dans les prérogatives d’aucun Juif, ni d’un organisme juif quelconque, de céder des parties d’Erets Israël. Ce n’est même pas dans les prérogatives du peuple juif dans son ensemble, réuni ici, de renoncer à toute parcelle qui est Erets Israël. Notre Droit n’est pas négociable, et quand bien même des Juifs, à une époque, voudraient le remettre en question, ils n’auraient pas le droit de le faire au nom des générations à venir… »
(David Ben Gourion - Bâle - 1937)
 
« Y a-t-il dans le monde un peuple dont les fils en arrivent à une telle falsification, de haïr et mépriser tout ce qui les concerne, hommes et création, et qui en arrivent à accepter, aimer et même admirer tout ce que font leurs ennemis, depuis le simple larcin jusqu’au viol et au meurtre ?
(…)Nous sommes contaminés ici par le microbe de la haine de soi, à tel point que certains voient leur salut dans les nazis palestiniens, qui ont réussi à importer et concentrer ici tout l’antisémitisme zoologique d’Europe… »
(Berl Katznelson - 1936)
 
Quelqu’un au sommet de l’Etat entendra-il enfin la voix de Rivka ?
 

Publié dans Israël

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