« Le Monde » et le militantisme nazislamiste palestinien

Publié le par Ofek

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency

 

 

 

 

Il est humain et même responsable de plaindre et de s’identifier à des populations civiles paisibles,

 

 

dépourvues de choix et devant faire face à des forces militaires ayant décidé de les exterminer.

 

 

C’est ainsi qu’il est naturel d’exprimer son dégoût face au génocide dont a été victime la minorité tutsie

 

 

du Rwanda de la part des milices génocidaires Interahamwe, de l’armée hutue et de leurs complices,

 

 

alliés, fournisseurs d’armes et formateurs de l’armée française.

 

 

C’est pour cela que la Ména, en étroite collaboration avec la Rwanda News Agency, ne lésine sur aucun effort pour faire toute la lumière sur cette collaboration et sur la tentative ininterrompue, par l’establishment français, de cacher la participation de son armée à l’ethnocide,

 

 

et de nier jusqu’à l’authenticité de la perpétration de cette Shoah africaine.

 

 

 

 

A Gaza, les choses sont toutefois fort différentes.

 

 

Il faut une dose certaine de cynisme et faire preuve d’un engagement activiste aux côtés des nazislamistes, pour procéder, comme le fait Benjamin Barthe, d’article en article dans Le Monde, à l’humanisation naïve et béate des agresseurs et des fauteurs de guerre dans ses reportages d’hyper-proximité.

 

 

 

 

Tout comme il faut être plus animé par la haine totale, absolue et inexplicable du peuple d’Israël que par la seule logique, pour corrompre, quotidiennement, la langue française, au profit de la propagande du Hamas, comme le fait le quotidien qui stipendie Barthe, l’AFP, ainsi que la quasi-totalité des media généralistes de l’Hexagone.

 

 

 

 

Car ce que Barthe, Colombani et la bulle carmin-verte d’antisémites et de kapos dans laquelle ils évoluent savent parfaitement, c’est que si les intégristes palestiniens ne lançaient pas de roquettes sur les pacifiques agglomérations limitrophes israéliennes, Tsahal ne serait pas aujourd’hui en train d’intervenir à Beit Hanoun.

 

 

 

 

Et qu’au contraire symétrique des objectifs que l’intervention française avait prévus pour les Tutsis au Rwanda, Israël n’aspire qu’à voir les Palestiniens prospérer chez eux.

 

 

 

 

En d’autres termes, les événements actuels sont la résultante du choix du gouvernement élu de l’Autonomie Palestinienne et de la légitime défense des citoyens israéliens, exercée par l’entremise de leur armée.

 

 

Or l’existence de ce choix du Hamas fait que le parti pris activiste du Monde et de l’AFP en sa faveur ne participe pas de l’information mais de la propagande pro-nazislamiste.

 

 

 

 

L’information, quant à elle, consiste à écrire que les individus qui s’étaient réfugiés dans la mosquée Nasser à Bet Hanoun, ces deux derniers jours, n’étaient pas des activistes - en français des militants politiques – ni des combattants. C’étaient de lâches terroristes – des personnes armées qui s’attaquent systématiquement à des civils – dont l’objectif unique consistait à tirer des fusées sur leurs voisins israéliens dans le but d’en éradiquer, ou, au moins d’en blesser, le plus grand nombre possible.

 

 

 

 

Ces manipulations philologiques incessantes procèdent d’une insulte à toutes les règles notre métier de même qu’à l’intelligence du public.

 

 

Ainsi, affirmer, comme Le Monde l’a fait ce matin, que les femmes qui se sont rendues à cette mosquée participaient à une « manifestation » [voir] procède d’une contrevérité militante.

 

 

En vérité, elles se sont rendues sur les lieux à l’appel des radios intégristes que j’ai entendues de mes oreilles, tout comme Barthe et les correspondants de l’AFP sur place, afin de venir servir de boucliers humains, sacrifiées par avance par ceux qui les ont envoyées, à une tentative d’évasion des lanceurs de Qassam.

 

 

Une tentative visant à briser l’encerclement qui leur était imposé par l’armée israélienne.

 

 

 

 

La contradiction patente entre les deux titres suivants, issus de la même édition du Monde électronique de ce samedi, devrait donner matière à réflexion à ceux que la vraie information intéresse.

 

 

Il est toutefois certain que des lecteurs ont pris ces deux affirmations, aux contenus incompatibles, pour des titres relatant deux événements différents :

 

 

 

 

« A Gaza, des femmes s’interposent entre l’armée israélienne et des activistes »

 

 

et

 

 

« Tsahal tire sur une manifestation de Palestiniennes »

 

 

 

 

Il s’agit cependant du seul et même événement.

 

 

Dans les faits, les terroristes en fuite s’étaient mêlés, habillés en femmes, à une grappe de militantes islamistes qui s’éloignait de la mosquée Nasser au pas de course.

 

 

Ce sont eux, bien entendu, que les snipers de Tsahal ont visés de leur mieux en tir manuel (au coup par coup).

 

 

 

 

Il ne s’agissait donc pas du défilé de protestation que Le Monde à évoqué dans le passage qui suit, et encore moins de tirs sur une manifestation, assertion qui dénote quant à elle du délire antisémite absolu :

 

 

 

 

« Des dizaines de Palestiniennes ont été la cible de tirs israéliens, alors qu’elles défilaient, vendredi 3 novembre, à Beit Hanoun, dans la bande de Gaza, pour protester contre l’offensive israélienne lancée depuis mercredi »

 

 

(Le Monde) ;

 

 

 

 

Il ne s’agissait pas non plus d’une « tentative humanitaire » visant à venir en aide à de prétendus « combattants », mais de participer à une opération visant à permettre la fuite de terroristes, non pas « détenus », mais encerclés par Tsahal :

 

 

 

 

« Ce groupe de femmes se rendait à la mosquée où 60 hommes, auxquels elles souhaitaient porter secours, étaient détenus par Tsahal. Le bilan est de trois tués, dont une femme, et de 25 blessés »

 

 

(Le Monde).

 

 

 

 

Pour prendre la mesure des différences entre une guerre visant effectivement au massacre de civils – le Rwanda – et une autre, dans laquelle l’armée régulière d’un pays civilisé fait des efforts afin d’épargner les innocents dans la chasse qu’elle donne à ses ennemis armés, il n’est que de présenter deux chiffres :

 

 

 

 

Rwanda : 900 000 civils, presque tous tutsis, exterminés en 4 mois.

 

 

Israël – Palestine : 5 507 victimes, en 6 ans d’Intifada, juives et arabes, selon les statistiques publiées aujourd’hui même par l’Agence France Presse.

 

 

Un chiffre qui comprend aussi bien les victimes civiles des attentats contre les bus israéliens, que les terroristes qui les ont assassinées…

 

 

 

 

Assurément, la qualification d’une guerre, passe aussi par la comparaison des chiffres.

 

 

A moi de le rappeler ici de manière illustrée aux militants-activistes, instrumentalisant le journalisme fourre-tout, n’importe quoi, et sacrifié au prix de n’importe quelle manipulation….

 

 

 

 

L’une des clés qui permettent aux journalistes en recherche honnête d’objectivité repose donc dans l’existence ou non d’un choix pour les victimes apparentes d’un conflit.

 

 

Le choix de ne pas subir de guerre, dans le cas qui nous intéresse au premier plan, existe, en s’abstenant simplement d’agresser, préalablement, systématiquement et sans aucune légitimité évidente, leurs voisins de Sdérot à coups de roquettes.

 

 

 

 

Mais ce n’est pas le seul choix que les intégristes palestiniens ont effectué.

 

 

Ils précipitent également leur peuple dans la guerre civile, en réitérant, matin, midi et soir, leur volonté d’exterminer leurs voisins et copropriétaires indiscutables de la Palestine.

 

 

 

 

C’est également, en prenant fait et cause pour les mouvements islamiques palestiniens exterminationnistes, le choix très lourd – et à vrai dire incompréhensible - qu’endossent Le Monde, L’AFP ainsi que la quasi-totalité des media tricolores.

 

 

 

 

A titre informatif, ce que les boucliers humains-femmes, les « usines à fabriquer des hommes », selon la lettre de la charte du Mouvement de la Résistance Islamique, le Hamas, hurlent sur le lien vers Le Monde, que j’ai cité dans cet article, c’est :

 

 

 

 

« Etbakh el-Yehoud », Egorgez les Juifs !

 

 

 

 

On est assez loin des descriptions à répétition des Palestiniens angéliques de Barthe…

 

 

Et à la différence de sa propagande qui se veut journalisme, comme d’habitude dans ce que rapporte la Ména, tout un chacun peut vérifier ce que nous écrivons par un simple clic.

 

 

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