Nos banlieues sont devenues des zones de guerre

Publié le par Ofek

 
 
Pour un candidat de droite à la présidentielle, aller dans les banlieues relève de l’exploit. La semaine dernière, Nicolas Sarkozy renonça à la visite d’un quartier populaire lyonnais, où une manifestation hostile l’attendait.

Les casseurs le voient comme leur pire ennemi. Sa venue provoquerait une émeute dont les médias lui feraient porter la responsabilité. Le lendemain, Jean-Marie Le Pen se rendit sur la « dalle » d’Argenteuil - où l’ex-ministre de l’Intérieur avait fustigé la « racaille » juste avant les émeutes de l’automne 2005 - mais avec des précautions de situation de guerre : les journalistes, emmenés en bus, ne connurent la destination qu’à l’arrivée.
L’escapade fut brève, à 10 heures du matin, quand les « jeunes » sont encore au lit pour récupérer de leur nuit de maraude. Les candidats se rendant sereinement en banlieue sont ceux que les « jeunes » considèrent comme n’étant pas des ennemis : François Bayrou, Marie-George Buffet, et les leaders de l’extrême gauche.

Faisant allégeance aux forcenés, ces démagogues leur disent ce qu’ils veulent entendre : ils les exonèrent de toute responsabilité aux dépens de la société française, qui serait raciste et ne financerait pas suffisamment leur intégration.

Les violents décident qui a le droit d’aller et venir en banlieue. Cette fraction belliqueuse, majoritairement issue de l’immigration d’Afrique du Nord et sub-saharienne, est en guerre contre la société. Elle attaque ses représentants institutionnels : policiers, gendarmes, pompiers... Et aussi des citoyens ordinaires, pour leurs biens ou, de plus en plus souvent, par racisme anti-Blanc. Se mêle à cela un fanatisme islamiste galopant.

La majorité des Français issus de l’immigration n’exprime pas sa réprobation par des déclarations aux médias, et des manifestations de masse, répétées. À cause de la peur, des retombées financières du trafic de drogue et des vols, d’une sympathie pour la « révolte contre les injustices », ou du fatalisme.

Cette situation rappelle les émeutes raciales aux États-Unis dans les années soixante, qui nécessitèrent l’intervention de la Garde nationale. En France, l’impuissance de la police et de la gendarmerie à rétablir l’État de droit dans les banlieues est manifeste. Elles devront être épaulées par l’armée, tôt ou tard. Mais 20 % des militaires français sont musulmans : certains d’entre eux s’interrogent sur ce qu’ils feraient, face à des combattants se réclamant de l’Islam…
 
Jean Rouxel – A lire sur : Les 4 vérités
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